dimanche 9 septembre 2018

TRIATHLON M D' AIX LES BAINS

une fois par an, le club offre l'inscription à une course pour créer un gros rassemblement AsvelTri. A mon arrivée au bureau, j'ai mis en place ce système créant de suite un record avec 54 asvéleins finisher sur triathlon d'Annecy.
Cette année, le phénomène a pris de l'ampleur et nous sommes 82 asvéliens à prendre le départ du triathlon d'Aix les bains. Cette course club est un moment clé pour créer de la convivialité dans le club !!


900 partants, on représente donc presque 10% des participants c'est vous dire si on va avoir des copains / copines d'entrainement autour de nous sur toute la course.
Et c'est la raison pour laquelle je m'aligne à cette course car, 3 semaines après Embrun, je ne suis pas encore remis à 100% mais pas grave on y va pour le plaisir.


11h30: départ femme
11h40 : coup de feu pour les hommes
ne sachant comment j'allais pouvoir courir, j'envoie bien en nat surtout pour rester avec le 1er paquet histoire de sortir avec les bons nageurs et aussi pour mettre la pression à MRJ (un ancien gros moteur qui s'entraine bcp moins) à qui j'aimerai bien mettre une fessée.
Plutôt content car je sors à ses côtés en 23' pour les 1600m ce qui me 20ème ce qui me laisse voir un joli parc rempli de presque tous les vélos.


Transition éclair (1'04) et me voilà parti pour essayer de coller au moins 5' à MRJ vu comme il court comme un lapin. Avec le volume d'Embrun dans les pattes, je devrais monter le col du chat facilement : 46km pour 600m D+.
Comme d'hab je me fais bien doubler sur le vélo mais bine moins que d'habitude et arrive à rattraper le meilleur nageur du club (Popo) et à contenir le retour de qq bons cyclistes dont MRJ. Arrivée en haut du col, je zappe le ravito car autonome sur une si petite distance et enchaine avec la descente (la partie où je suis le plus efficace) et le plat jusqu'au parc.


T2 : arrivé au parc après 1h30 de vélo (30,7km/h de moyenne) ce qui me satisfait mais pas suffisant pour empêcher MRJ de revenir sur moi à pied.


CAP : il fait chaud, très chaud et la fatigue se lit sur les visages des cadors que je croise sur le 1er A/R de 5km. Et c'est tout là l'intérêt d'être très nombreux car tu vois qui tu pourrai rattraper devant toi et qui va ptét te remonter car les 10,5km à pied sont composés de 2 aller/retour de 2,5km !!





Je fais illusion 1 tour et après la fatigue me rattrape et je termine comme je peux.


Au final : 75ème / 789 finishers en 2h45'11
->12ème asvélien = ya un sacré level dans ce club.


Notre nouveau champion du monde AsvelTri 2018 est Fabien Colas (15ème au scratch) : trop fort le mec !!

mercredi 15 août 2018

EMBRUNMAN 2018


Une fois n'est pas coutume je vais commencer par remercier ma chérie qui m'a soutenu et a supporté cette longue prépa de plusieurs mois durant laquelle je me suis absenté de nombreux dimanches matin pour aller rouler. MERCI de comprendre ma passion ma puce et de rendre possible de tels objectifs sportifs : je t'aime.




Je voulais un gros truc pour me souvenir de ma 1ère année de vétéran : j'ai été servi PUNAISE !!
Cette course me trottait dans la tête depuis un paquet d'année mais toujours eu peur du vélo car j'suis une quiche dans les montées ...
J'ai donc mis l'accent sur le vélo (4500km avec pas mal de D+) mais à postériori un peu trop en mettant trop de côté la cap, mais ça, je le comprendrai que bien trop tard.



Arrivée sur Embrun
Le lac d’Embrun se situe sur un plateau perché à 800m d’altitude : décor lac et montagne vraiment superbe !! Une météo sans grêle ni pluie annoncée au sommet de l'Izoard qui était ma crainte.

Bref, tout est OK et j'suis en pleine confiance au point de confier le bike au fiston le temps de décharger la voiture. un détail vous me direz !? Bah non car, en voulant bien faire et me le mettre de côté, il lui glisse des mains et le vélo tombe. Apparemment sans incidence visuelle, je m'inquiète pas car prévu de tester le matos avant la course.
Logé aux Orres1800, toute la ptite famille profite de l’air pur de la montagne et de ses activités comme la piste de luge d’été de + 700m : ça décoiffe !!



J-1
je vais rouler 1/2h comme d'hab en restant sur le petit plateau : tout est OK. Des jambes de feu : J'AI HATE !! Direction le parc à vélo pour y déposer la machine :


JOUR J
Levé à 3h pour avoir le temps de prendre un bon ptit dej et de descendre tranquillement sur le site de course (20’ de voiture). Avec Alex (un pote du club) on arrive dans le parc encore plongé dans le noir de la nuit.
Du haut de ses 21ans, pas de stress pour lui, il m'impressionne par son calme et son assurance le gamin. Moi je fais pas le malin et suis en mode caca mou comme avant chaque gros objectif d’ailleurs …


Petit à petit le parc se remplit de triathlètes dans un silence incroyable. Chacun vérifie son vélo, sa bouffe, se met de la crème solaire. On sent la pression monter.



6h le départ NAT
Voilà les 1200 partants de cet embrunman 2018 sur la plage. Confiant dans ma nat, je me hisse sur le 2ème rideau derrière les pros afin de pouvoir rapidement prendre ma nage sans être contrarié par les nageurs plus lents.

Coup de feu C’EST PARTI !! Me voilà en train de courir sur les galets de cette plage en me dirigeant à l’aveugle vers cette eau noire annoncée à 20,5°C. 1ère fois que je nage la nuit sans voir où je me dirige. Tout le monde en combi noire, on ne se voit pas ... Une bien drôle de sensation que de se prendre des coups sans les voir venir. A l’inverse, j’suis monté sur qq nageurs sans m’en rendre compte désolé pour eux mais faut pas se mettre devant quand on sait pas nager LOL

1er tour bouclé je jette un œil à ma montre qui indique 29’. C’est bon j’suis dans les clous. 2ème tour bouclé ma montre affiche 3900m en 1h00 j’suis dans mes chronos habituels (1’30/100m) donc j’entame serein T1.


VELO
Je prends le temps de mettre un maillot de vélo et un bas de cycliste au-dessus de la trifonction qui a une peau de chamois un peu fine à mon goût pour 185km de bike.

Le parcours vélo se compose d’une première boucle de 40km (700D+) puis d’une 2ème plus grande de 145km (3000 D+) avec le col de l’Izoard culminant à 2360m.

Parti sur le petit plateau, toute la montée se passe niquel. Descente puis plat sur la plaque, je me force à pas trop envoyer et je repasse par le lac avec une moyenne à + de 26km/h. Tout est OK j’ai le moral au beau fixe quand Alex me passe encore plus à l’aise que moi le bougre !!
C’est parti pour le gros morceau du jour mais au moment où je repasse le petit plateau pour grimper, voilà que je déraille : la chaîne se coince entre le cadre et le petit plateau. Stoppé net, je descends du vélo et met au moins 30sec pour remettre en place cette chaine bien coincée (bah oui j’appuyais un peu sur les pédales qd même). Dès le 1er tour de pédale, la chaine saute. Puis resaute. Je comprends pas, je m’énerve et en passant une vitesse la chaine se recoince contre le cadre !!
Très énervé, je redescend du vélo et en remettant la chaine je constate qu’un des maillons est complètement vrillé. Impossible de le remettre à main nu et pas emporté d’outil donc abandon en cours … Les larmes me montent au nez en m’asseyant à côté du vélo tel un clochard faisant la mendicité.
C’est là qu’apparu un ange nommé Laurent de Beauvais Triathlon me proposant de regarder mon vélo. C’était un spectateur qui attendait son fils et qui a assisté à la scène. Sa femme me dit d’avoir confiance car il est réparateur chez Decathlon.
Pas de maillon de rechange ni possibilité de raccourcir la chaine, il essaie de remettre tant bien que mal le maillon dans l’axe.
Les arbitres passent et en voyant ma détresse ne disent rien et laisse Laurent continuer de bricoler.

Depuis le début de ma pause, un gamin compte les triathlètes et en repartant je connais ma nouvelle position : sorti 70ème de l’eau me voici à présent 686ème !!
Partagé entre la colère et le plaisir d’être toujours en course, je me fais une raison et décide de faire ces 185km de vélo coute que coute.
Je dépense beaucoup d’énergie à chaque coup de pédale tellement la chaine saute, mais bon, je ne déraille plus. Au bout de quelques km, je comprends qu’en croisant la chaine ça ne saute plus donc me voilà parti ainsi pour toutes les grimpettes en espérant que la chaine ne casse pas !!
La montée de l’Izoard se passe bien et, sur les conseils de Julien (mon partenaire de Swimrun), je mets une feuille de papier journal sur le ventre avant de redescendre une fois en haut et après avoir récupéré mon ravito perso (qq barres et surtout 2 sandwichs jambon beurre).
Mais le sort s’acharne car, au moment de repartir, je me fais piquer par un taon sur le genou gauche. PUNAISE c’est pas vrai ya un marabout qui veut que j’abandonne ou quoi !?


La douleur est supportable et je profite de la descente pour relâcher les cuissots et bien rafraîchir la piqûre. Je gère la fin de la partie vélo comme prévu mais la dernière côte de Chalvet (350D+ entre le 176ème et le 183ème km) fait super mal aux cannes qd même. De nombreux cyclistes font des pauses pour étirer leurs guiboles à l’ombre.

Je rentre au parc et profite de T2 pour retirer mon maillot cycliste et retrouver le confort de la trifonction. Je ressors du parc à la 346ème position : Grrrrrrr fais chier ce pb méca sinon j’aurai croisé Alex dans le parc !! Je me fais une raison et me force à voir le bon côté de la situation : j’ai la chance d’être toujours en course et de profiter de ces paysages juste magnifique et grandiose !!

CAP

Sans grande conviction, je commence donc le marathon sous une chaleur étouffante et me dit que ça va être trèèèèèèèès long 42km (3 tours de 14km) …

1er tour bouclé en 1h27, je comprends mon erreur dans ma prépa : clairement pas assez de bornes à pied et pas assez bossé les enchaînements. Le vélo me faisait tellement peur que j’ai focalisé dessus en oubliant le reste 

La chaleur est de plus en plus difficile à supporter (30 à l’ombre) et je jubile quand j’essore une éponge sur ma casquette.


2ème tour en 1h35 en marchant dans la difficile montée pavée sur Embrun.

3ème tour en 1h45 je me force à courir même dans les descentes tellement je suis fatigué. Mon corps ne veut plus mais j’irai au bout rien à foutre !!


Enfin finisher au bout de 14h10’44, que ce fut compliqué !!
61ème triathlon, 5ème Ironman et assurément le plus difficile que j’ai jamais fait.

J’étais clairement pas bien préparé pour affronter un tel marathon en zappant les enchaînements vélo-cap et les séances longues à pied : quelle erreur de débutant ...



Bref. Ce qui est sûr c’est que je reviendrai refaire cet Embrunman pour améliorer ce chrono mais sûrement après un IM classique pour me rassurer sur marathon.








dimanche 9 avril 2017

S / EQUIPE ST MARCELLIN


Toujours très sympa de pratiquer mon sport par équipe rendant l'exercice très convivial avec toujours de bons souvenirs !! C'est 5 équipes de l'AsvelTri qui s'alignent sur cette sympathique course de début de saison avec une météo au top.
Format idéal pour les débutants de découvrir le triple effort et l'opportunité d'être guidé en intégrant une équipe de triathlètes expérimentés.
Avec Marco et Ju, on accueille donc Diego nouveau licencié 2017 au club qui participe à son 1er tri.

Pour l'avoir déjà vécu, vraiment pas évident d'être un cran en dessous de ses partenaires mais en même temps sympa de se sentir soutenu sur ce format par équipe. Notre devise du jour : on part à 4, on termine à 4 !!

Nat en piscine : 750m sur lesquels je me relaye avec Marco pour pousser Diego
T1 : même si nagé pas très vite en fait ça fatigue pas mal de pousser dans l'eau ...
Vélo : 20km avec 250m D+ donc une ptite côte à faire 2 fois où Diego aura besoin de qq poussettes pour rester au contact
T2 : pas de pb pour Ju et Marco déjà prêt qui conseillent Diego pour aller vite dans sa transition
Cap : une seule boucle de 5km avec belle ptite montée dans la terre où Diego voulait mourir LOL On le pousse à tout de rôle pour pas qu'il marche tellement il fatigue et c'est en sur-régime qu'il termine généreusement son 1er triathlon.

-> Il devrait s’en souvenir longtemps ;-))

Au final, 1h17'39 et 28ème / 99 finishers, pas mal pour un premier tri.


samedi 12 novembre 2016

13KM du Beaujolais

Après quelques soirées arrosées avec nos voisins, on décide de s'inscrire tous les 4 au 13km du beaujolais où les participants rivalisent d'imagination pour leurs déguisements.
Nous on décide de se déguiser en Minions : le ridicule de tue pas LOL





On a bien rigolé sur ce parcours ludique et au milieu des vignes !! Ambiance garantie avec des sportifs venus surtout rigoler plus que pour la performance ...
Perso, j'ai fait tous les ravitos et goûté à tous les vins (enfin certains se rapprochaient plus du vinaigre) tous les 3km. Sur la fin, je sentais même plus le goût des différents cépages et les jambes étaient fatiguées même en courant à 9/10 km/h LOL

Même en prenant notre temps (1h24) on arrive 2648/4641 : elles sont trop fortes nos nanas ;-))

A refaire c'était top !!

samedi 15 octobre 2016

GRAVITY RACE ANNECY

Pour mon 3ème Swimrun, avec mon partenaire JMB nous avons choisi une course locale mais difficile de part son dénivelé positif : la Gravity Race autour du lac d'Annecy.

Après qq reco menées de main de maître par mon bouquetin préféré (que j'arriverai jamais à suivre) STEF, c'est avec motivation que nous abordons cette fin de prépa ...
Mais à 1 mois de l'échéance, JMB fait une chute à vélo et se fait mal à l'épaule ce qui l’empêche de nager jusqu'à nouvel ordre :-(( Un autre binôme de mon club Asvel Triathlon vit le même problème et du coup je prendrai le départ avec Richard l'autre binôme esseulé.

Très bon nageur en piscine et bon coureur à pied, je risque d'être le boulet du jour.
Le soleil se lève et on en train de se badigeonner le corps avec de la graisse que Richard a amené histoire de retarder au max l'effet de l'eau froide sur notre corps et les crampes qui vont avec ...

8h, le coup de feu est donné et à ma grande surprise Richard n'arrive pas à me suivre. Il est pourtant plus rapide que moi en piscine mais avec des chaussures aux pieds ça change la donne !! Je fais pas mal de dos pour l'attendre et je constate que beaucoup d'équipes nous doublent sur cette 1ère nat :-((

Sorti de l'eau, Richard me confirme qu'il n'avance pas car pas assez costaud des épaules tracté des godasses pleines d'eau. En colère, il prend le lead pour la 1ère et plus difficile portion pédestre : l'ascension du Mt Veyrier c'est à dire 9km pour 900m D+.
Je savais que j'étais nul dans les montées mais quand t'ajoutes à ça un terrain hyper technique (caillasse, racines ...) je suis un peu en galère :



Arrivés là haut, on se dit que le plus dur est fait mais la descente va nous paraître encore plus compliquée. Enfin sur cette partie c'est moi qui prend le lead car plus à l'aise dans les descentes que l'ami Richard ;-))

Les montées vont s’enchaîner ainsi sur 38km avec notamment Planfait (500m D+), Angon et Entrevernes (350m D+) pour retrouver un peu de bitume :


Mais nos cuisses sont en béton armé bourrées d'acide lactique avec toutes ces descentes dans les cailloux qui roulent !! On maintien tant bien que mal un 11km/h en tapant dans nos dernières forces.

Passage de la ligne d'arrivée au bout de 7h03'26 en se disant que le trail c'est vraiment autre chose que ce qu'on a l'habitude de faire !!
On limite la casse en terminant tout de même 22ème sur les 142 finishers.

A refaire mais préparé pour le D+ et les caillasses LOL

dimanche 11 septembre 2016

TRIATHLON M D'AIX LES BAINS

Histoire de faire au moins une distance M sur ma saison 2016, je choisi de prendre le départ avec quelques asvéliens du triathlon d'Aix les bains.
Temps presque caniculaire en ce début septembre, c'est en famille que nous allons passer la journée au bord de ce très sympathique lac du bourget. On cherche un coin à l'ombre tellement le soleil chauffe alors qu'il n'est que 11h pour faire un ptit picnic.
Je mange qq trucs et m’apprête pour le départ qui sera donné à 14h.

Course toujours très dense ici à Aix car cette course reste un RDV incontournable pour les clubs de la région ... donc une belle bagarre au départ comme j'aime bien.


Fin de la nat avec Fabien à mes trousses signe que j'ai plutôt bien nagé si je sors devant lui ;-))


Pas roulé depuis l'Ironman Nice du mois de juin alors j'y vais aux sensations juste pour le plaisir de rouler même si je me fais doubler presque tout le long.
Vu la chaleur et ma forme du moment je cherche pas trop à rivaliser avec les gros cuissots mauvais nageurs et me dis que j’essaierai de les rattraper à pied

 

Vélo posé, je débute la cap et me rend tout de suite compte qu'il fait vraiment très chaud !! Sur le vélo, on s'en rend moins compte avec le vent mais à pied ça brûle ...
Et ya pas que les épaules qui brûlent, les cuisses aussi tirent un peu juste en maintenant 14km/h. Tant pis je ferai avec et oubli le sub40 sur ces 10km avec bcp de virages et de nombreuses relances. Je rattrape tout de même pas mal de monde tous en souffrance de ce cagnard qui en déshydrate plus d'un.
Ma chérie et les enfants m'encouragent à chacun des 4 tours à l'ombre ce qui me pousse à tenir mon allure jusqu'à la finish line.


Au final : 2h16'45 et 118ème/705 finishers
Belle course que je referai en 2018 bien entraîné ;-))


lundi 15 août 2016

TRAVERSEE LAC ANNECY 2016

Comme depuis l'été 2006 au cours duquel j'avais fait ma 1ère traversée du lac d'Annecy version 1000m, je profite d'être  chaque été d'être sur Annecy le 15/08 pour participer à cet événement sportif que j'apprécie beaucoup !!
Il propose 3 parcours (1000, 2400 et 5000m) regroupant ainsi des nageurs de 10 à 80 ans dans une ambiance conviviale même si certains gros bras sont venus battre les records d'épreuves ...

Pour ma 7ème traversée, je me suis inscrit sur la 5000m mais profites de ces quelques jours chez mes beaux-parents pour profiter de leur nouvelle piscine, top :



Le dimanche étant arrivé, je décide pour une fois de faire la traversée sans combi pour voir comment mes bras se comportent sans aide à la flottaison.
9h le coup de feu est donné et c'est parti pour cette longue ballade mais dans un décor toujours aussi agréable tellement l'eau est propre et translucide !! Je me suis placé devant comme sur les triathlon mais là ya que de bons nageurs autour de moi alors je me fais bien enrhumer ...

J'suis pour le fun alors je laisse partir et prend mon rythme.
Au bout d'1h je regarde ma montre et constate que je suis bien plus lent que mon 4km/h habituel sur les tri car je n'ai parcouru que 3400m. J'accélère alors un peu pour rattraper un groupe pas loin devant mais cet effort m'a coûté en énergie et je n'arrive pas à rester dans leurs pieds.
Je finis donc seul et ce n'est qu'au bout de 1h28 (113ème/262 finisher) que je passe l'arche d'arrivée complètement cramé :-((

L'eau libre est vraiment un sport à part et mérite un entrainement spécifique.

Tout ça ne m’empêchera pas de profiter du lac en famille en louant un pédalo avec toboggan pour le plaisir des enfants ... et des grands LOL


dimanche 26 juin 2016

SWIMRUN Miribel

J'aime les 1ères alors me voilà inscrit avec mon partenaire habituel JMB sur le swimrun local format très court (11km) se déroulant à miribel (10' de chez moi). Format très court donc va falloir courir vite surtout que l'orga a morcelé les 11km en 28 sections course / nage.


Après avoir fait la queue pour retirer notre dossard heu ... bonnet de bain numéroté, on retrouve les 5 autres duos de l'AsvelTri qui ne voulaient pas rater cette coursette à domicile.
Parmi eux, des copains d'entrainement comme Mikee&MRJ et surtout le coach de nat DAVOS en binôme avec Mric, le gros moteur du club : ce sera l'équipe à battre je pense ...


Départ donné, je pars en restant au contact des premiers pour essayer de les titiller : que 11km à tenir donc, en serrant les dents, ça devrait aller. 3 semaines après l'Ironman de Nice, je suis complètement remis et prêt à envoyer la sauce à pied.
Avant de sauter dans l'eau, je jette un oeil à JMB qui est sur mes talons, niquel.
Quand je sors de l'eau, plus de JMB !! je laisse passer qq équipes et trépigne d'impatience, où est-il ?
Je décide alors de courir jusqu'à la 2ème nat au cas où il serait sorti devant moi de l'eau et qu'il m'attend là bas. Mais personne ... un grand moment de solitude !!


je trottine vers la 1ère nat et retrouve enfin JMB qui arrive avec une tête fatiguée : qu'est-ce que c'est long 2min quand t'es en mode course ...
En fait, il a bien fêté ses 38 balais cette semaine et il a fait la 1ère nat en brasse et dos tellement il était asphyxié :-(( Je prend les choses en main pour l'emmener à bonne allure (entre 15 et 16km/h) sur les parties course et restera dans mes pieds en nat pour profiter de l'aspiration.
On double beaucoup d'équipes, c'est cool.


Pour s’entraîner régulièrement sur Miribel, on connait bien le parcours, c'est top d'être là !!
Au km7, JMB retrouve son niveau et prend le lead de notre équipe. C'est moi maintenant qui cravache pour tenir le rythme en càp tellement il envoie le bougre.
Avant d'entrer dans l'eau, on voit la 1ère équipe qui court déjà sur l'autre rive : on les rattrapera pas.


Avant dernière nat, un bénévole nous indique que les 3ème sont vraiment pas loin. En fait, on apprendra en passant la finishline que ce sont les 4ème qu'on avait en ligne de mire.

Donc 5ème équipe sur les 63 au départ et très content d'avoir participé à cette course très fun, très ludique, qui annonce pour JMB et moi, une fin de saison orientée SWIMRUN.
Objectif = la Gravity Race (www.gravity-race.com) le 15/10 prochain ...


dimanche 5 juin 2016

IRONMAN NICE


PREPA
Après 3 mois de pause, je redécroche le vélo en janvier profitant d'un hiver doux pour tourner les jambes et faire du foncier. En parallèle, je mets l'accent sur la course avec beaucoup de qualitatif et quelques sorties longues jusque mi-mars. Je suis à la moitié de ma prépa et tous les signaux sont au vert pour commencer sereinement le spécifique vélo : sorties qui s'allongent, force en côtes, travail de l'allure IM en position aéro ...

Début avril, je fais le meneur d'allure pour mon pote Vinz qui vise 3h50 au Marathon de Paris. A cause de crampes, il ne pourra pas atteindre son objectif mais sera tout de même finisher sub4 en 3h57 et cela me permettra de faire une sortie bien longue à pied.

Ma sortie la plus longue à vélo sera pour me rendre au stage club en Ardèche : 218km à bonne allure avec 3 copains de l'Asvel : https://connect.garmin.com/modern/activity/1153859104

J-7
je me repose bien et fais une séance de chaque sport pour garder mon dynamisme musculaire.

J-2 : je prends le TGV vers Nice mais apprend qu'il sera terminus à Marseille à cause des grèves. Heureusement, je réussi à chopper un blablacar pour finir mon trajet et arriver bien tard à Nice.

J-1 : je vais au village expo installé sur cette magnifique promenade chercher mon dossard. Après mon sub10 sur l'Ironman Barcelona en octobre dernier, l'orga m'a classé "préférentiel" ce qui procure quelques avantages dont un rack vélo proche des pros donc plus vite vélo en main à la sortie de l'eau ;-))

La dépose des sacs RUN (bleu) et BIKE (rouge) se fait sous une pluie battante et c'est à ce moment qu'une copine devenue niçoise me téléphone : Alicia !! Habitant à une dizaine de minutes, j'en profite pour lui demander si elle pouvait m'apporter 2 sacs poubelle. Une astuce pour conserver mes affaires de course (chaussettes, chaussures, singlet, casquette ...) au sec durant la nuit.
De retour à mon hôtel, je sors mon Argon de sa housse, le remonte et vais rouler 3/4h le long de la promenade des Anglais pour repérer les premiers km de la course du lendemain et surtout vérifier que le matos est OK.

Jour J
réveil à 4h30, j'avale un ptit dej et me prépare sereinement pour cette longue journée.
5h, je pars à pied vers le départ nat (1800m à pied) en traversant la ville encore plongée dans le silence et l'obscurité

6h, je suis en combi sur la plage et repère les bouées à contourner

6h25, les pro partent. Impressionnant comment ils nagent vite. La mer est calme, ça va être un régal !!
6h30, DEPART des amateurs non plus en "mass start" comme d'habitude à Nice mais en "rolling start" c'est à dire que chaque athlète a choisi un sas correspondant à son temps objectif pour boucler les 3800m de nat. Effectivement, pas trop de chahut au départ et je peux rapidement prendre ma nage dans cette eau limpide.
Le parcours consistait à faire 2 boucles sans sortir de l'eau : 2400m + 1400m. A la fin de la 1ère boucle, je jette un œil sur mon montre et je suis un poil en retard alors j'appui un peu plus sur la 2ème boucle pour sortir de l'eau en 57'47.

T1
600m au total à courir entre la sortie de l'eau et la sortie du parc vélo pour faire cette très longue transition : pas aujourd'hui que je pouvoir faire mon chrono record !!

J'avais bien repéré mon sac donc tout se passe bien en décidant de mettre mes chaussettes de suite pour tout le reste de la journée.

VELO
c'est parti pour une boucle de 173km (bah oui ya pas 180 à Nice) pour compenser les quelques 2100m D+ (sous un ciel rempli de nuage et menaçant).
tout d'abord 20km de plat où je trouve bien mes marques malgré qq rond-points mais l'impression d'avoir besoin d'appuyer fort pour être à la vitesse cible (34km/h) ... bizarre.

km23 : 1ère difficulté du jour avec une grosse montée courte (700m) mais très raide (12%), ça chauffe les cuisses !! Après ça continuera de monter gentiment sur 20km jusqu'à avoir un joli point de vue à 430m d'altitude.
En avalant une barre, je prends tout de même le temps de contempler le panorama exceptionnel que cette course nous propose dans cet arrière pays niçois. J'apprécie ensuite la descente pour tourner les jambes et boire généreusement avant d'attaquer la 2ème difficulté du jour : le col de l'Ecre (22km pour 950D+).

c'est donc parti pour l'ascension sous un ciel nuageux mais avec peu de vent. Bien que mauvais grimpeur, aujourd'hui je me fais enrhumer par des gros paquets de cyclistes.
Pas grave, j'ai l'habitude et me dit que je les rattraperai à la descente et sur le plat. En attendant, je rentre dans ma bulle et me concentre sur l'hydratation en buvant bien régulièrement car je commence à bien transpirer surtout dans certains passage à plus de 8% de pente !!
km79: arrivé au sommet (1160m d'altitude), j'avale une 2ème barre et suis pressé de redescendre un peu pour refaire monter la moyenne.

c'est après quelques km que je me rends compte que mon mauvais ressenti du début du vélo se confirme : j'arrive pas à descendre facile et relâché comme d'habitude et ça commence à m'énerver surtout qu'au lieu de reprendre les gars qui m'ont doublé à la montée, je continue à me faire passer sans cesse Grrrrrrrrrr !!

Un peu de plat avant d'entamer la 2ème difficulté du jour et du mal à maintenir le 30km/h, comprend pas. Pourtant j'ai pas mal aux jambes, mon cardio est bas et j'ai bien bu.
Je vais même jusqu'à m'arrêter pour vérifier que mes patins de freins ne touchent pas la jante ...

km106 : 6km et 400m D+ au programme pour la 3ème difficulté de la journée. Le soleil repointe le bout de nez et je navigue entre 15 et 18km/h, pfiouuuu
Après encore une quinzaine de km vallonné, c'est parti pour 13km de descente parfois bien technique où des inconscients déboulent à + de 70 dans certains virages et terminent par terre. C'est en passant au panneau "vallon de la vache morte" (m'en souviendrais longtemps de celui là), et avant d'amorcer un petit raidar, que je m'aperçois que mon boyau avant est bien dégonflé :-(( Durant la montée, impossible de me mettre debout pour relancer sinon je ressens la valve à chaque tour de roue et me dit que je vais accentuer la crevaison.

km141 : avant d'entamer la dernière grosse descente de 16km, je décide de réparer. Je m'étais préparé à beaucoup de choses mais pas au changement de boyau : punaise !! J'ai opté pour un scotch double face plutôt que la colle traditionnelle pour justement l'enlever plus facilement. Mais rien à faire les minutes défilent et je n'arrive pas à le retirer : je perds une énergie folle en m'excitant dessus de rage de voir tous ces cyclistes me passer, j'ai les boules. Déjà que je faisais un vélo en dessous de mes prévisions, mon chrono est maintenant vraiment foiré. Je décide alors de regonfler avec une de mes 2 cartouches CO2 en espérant que la crevaison soit suffisamment lente pour rallier le parc à vélo.
Le boyau pas regonflé à bloc, je sens un gros manque d'adhérence dans les virages.

km160 : la descente est terminée mais je tombe à cause d'une perte d'adhérence du à la crevaison dans le dernier virage alors que je suis à 25km/h. Pas de bobos mais mon dérailleur est tordu : c'est le pompon comme on dit, vraiment pas ma journée. C'est dans ces moments là qu'il faut être fort psychologiquement pour se calmer et rester lucide malgré la fatigue.
J'arrive à détordre mon dérailleur à la main, regonfle à l'aide de ma 2ème et dernière cartouche ce PU*&#$N de boyau. Je finirai le vélo en mode papi dans les ronds points car la fuite a du s'agrandir au fil des km. Me reste 2km mais, comme on le voit sur la tof ci-dessus, je suis complètement à plat en passant devant le célèbre et très luxueux "Negresco":

T2
pas de jus à vélo, crevaison et chute sur la fin ... la motivation n'est plus trop là en voyant que j'ai mis 6h05 pour revenir au parc alors que je visais 5h40 :-(( Machinalement, je me change sans encombre et pars sur le marathon en vissant ma casquette sur la tête parce que l'abandon n'est pas une option.

COURSE
Comme souvent sur Ironman, la couse à pied consiste à parcourir 4 boucles d'un peu plus de 10km. La 1ère boucle me permet de constater les écarts avec les copains devant qui ont fait un vélo à leur niveau. J'essaie de passer au delà en pensant à ma famille et aux amis qui doivent me suivre sur le live mis en place par Ironman et profite de la chance d'être là sur cette promenade des anglais. Je baisse la tête et rentre dans ma bulle pour essayer de faire un joli marathon même si ça fait déjà presque 1 tour (10km) que je cogite en essayant de calculer le chrono final.

La fatigue est là à la fin de mon 2ème tour et boucle mon premier semi marathon en 1h55. Je commence à doubler de plus en plus de coureur et ma foulée me procure de bonnes sensations.
Le 2ème est le plus difficile psychologiquement sur une course si longue car après le vélo et 10km de course à pied, vous vous dîtes "punaise j'ai encore 32km à faire et j'suis crevé". Mais c'est dans la tête car, avec une bonne prépa, les jambes répondent bien donc plus qu'à allonger la foulée pour pas taper les chaussures au sol et maintenir l'allure.

on était 12 de l'AsvelTri à prendre le départ alors ça fait du monde qui t'encourage à chaque tour et comme je suis dans mon 3ème tour, je décide d'accélérer pour revenir à ma vitesse de début de marathon c'est à dire 12km/h. Au demi-tour soit au 25ème km, j'ai un début de crampe au mollet signe que je cours trop vite. J'avale plein de TUC et du coca au ravito d'après et au moment d'entamer mon 4ème et dernier tour, ça va mieux.
Un rapide calcul me fait comprendre que même à bonne allure je ne pourrais pas passer sous les 11h. Le dernier tour sera donc 100% plaisir ;-))

km35 : dernier demi-tour ... finir avec de bonnes jambes c'est grave euphorisant !! Quel pied de courir sans problème sur cette prom' bondée de monde qui encourage et applaudit à ton passage.


La ligne d'arrivée n'est plus qu'à 1km et je profite à fond de ce moment privilégié que chaque triathlète est venu chercher aujourd'hui.
Dernière ligne droite sur le tapis rouge et noir pour passer sous l'arche au bout de 3h53 de course à pied et entendre le speaker prononcer pour toi le slogan de la marque américaine : "YOU ARE A IRONMAAAAAN !!"

Même si déçu par ce chrono de 11h06 car visant 10h30, je suis tout de même lucide et heureux de faire parti des finishers 2016.
A noter pour mon prochain : s’entraîner à changer un boyau et mieux gérer la fin de prépa en relevant le pied plus tard ... surement pour cette raison que j'étais pas dans le tempo voulu.


MERCI à ma chérie qui me soutient dans ma passion sportive !! Je ne pourrai pas relever ce type de défi sans elle : je t'aime ma puce. Merci aussi à tous mes amis pour leurs sympathiques mots d'encouragement les jours précédents la course et pendant via mon mur Facebook ;-))
Plus qu'à réfléchir pour mon challenge 2017, mais j'ai déjà ma ptite idée ...


dimanche 17 avril 2016

LD CANNES

1,5 mois avant l'objectif annuel, le triathlon de Cannes était bien placé pour pouvoir tester ma forme du moment et répéter mes transitions pour le jour J.
Avec Flo et les enfants on se programme donc un gros weekend sur la côte d'azur de 5 jours pour visiter Cannes, se promener sur l'île Ste Marguerite et aller compter le nombre de Porsche, Maserati ou autres Ferrari à Monaco.

 
 

Mais avant tout ça, j'ai une coursette à faire alors, entre 2 photos de cette magnifique croisette cannoise, je vais déposer mon vélo dans ce bike park dont toutes les allées sont recouvertes de moquette rouge : on est à Cannes !!
Moi qui suis sensible des pieds, c'est plutôt cool ;-))

En allant chercher mon dossard je croise Régis (copain d'Issy Triathlon) affûté car revenant d'un stage d’une semaine.
Tout est OK, plus qu'à aller se reposer avec un ptit apéro au soleil car le coup de feu est donné le lendemain à 8h.

DÉPART
surement un peu trop en mode touriste, je prend trop mon temps et arrive après la plupart des triathlètes sur cette magnifique plage en forme d'anse donc un peu moins froide que les autres (je dirais 16°C) pour effectuer les 2 boucles de 1000m avec sortie à l'australienne.
J'essaie de me frayer un chemin mais le peloton est vraiment dense et n'arrive pas à être devant pour le départ. Tant pis je me dit que je slalomerai un peu au début...

Eh bien je me ferai plus avoir car ce sera toute la 1ère boucle que je vais me batailler avant d'avoir enfin un peu d'espace pour prendre ma nage. Un peu énervé, j'appuie fort sur les bras au cours de cette 2ème boucle et je double des gros paquets de nageurs : quel bonheur d'être aussi bien surtout dans une eau aussi limpide où on voit le fond et pleins de poisson même loin de la plage.


T1
en sortant de l'eau, je suis plus essoufflé que d'ordinaire mais j'ai rattrapé un peu le retard accumulé sur la 1ère boucle.
Tout de même presque 32' pour ces 2000m : déjà fait bien mieux, bref.
Une bénévole me propose de ranger mes affaires, cool je gagne quelques secondes et repars rapidement chercher mon vélo.

VELO
au programme 77km pour 1200m D+, ça va piquer les cuissots !!
les premiers 20 bornes sont quasi plat donc me fait pas trop doubler mais quand arrive la montée du col (7km) ce sont des paquets de cyclistes qui m'enrhument.
A mi-parcours alors qu'il me reste 35km à parcourir c'est une pluie assez dense qui s'installe dans le ciel. Avec mes roues carbone qui freinent quasi pas lorsqu'elles sont mouillées, je suis vraiment pas à l'aise dans la descente. Je redouble d'attention quand je vois tous ces athlètes au sol ayant raté leurs virages ou n'ayant pas réussi à freiner suffisamment avant le rond point : j'ai mal pour eux.
Voici la 2ème difficulté (3km à 8% de moyenne) du jour mais la pluie augmente encore d'intensité !! Une fois en haut, c'est complètement trempé que j'entame la descente. On se croirait aux Antilles tellement les gouttes sont grosses et la visibilité faible tellement le rideau de flotte est dense : incroyable. S'ajoute à cela le trafic automobile qui s'est quasiment arrêté donc obligé de slalomer entre les voitures ... pourquoi l'orga de la course nous fait passer par ces axes source d'accident pour triathlètes pressés ?
La pluie devenant plus faible, je décide d'attaquer pour remonter un peu ma moyenne de grand père pour les 15km de plat restant ... d'autant que mes mains sont bleutées tellement je suis frigorifié.


T2
29km/h de moyenne sur la partie vélo, j'ai du boulot pour Nice !!
quel bonheur d'enlever mon maillot pour enfiler un tee shirt sec, ça va tout de suite mieux.

CAP
Hallucinant comment le temps change vite en bord de mer : le soleil perse déjà quelques rayons de soleil à travers les nuages !! C'est donc dans de bonnes conditions que j'entame ces 17km sous forme de 4 allers/retours sur la croisette détrempée.
Régis me reprend sur la fin de mon 1er tour avec une belle foulée, il est facile le bougre... Je boucle les 5 premiers km sur un rythme de 4'25/km et peut enfin boire un peu. L'orga n'a prévu qu'un seul poste de ravitaillement pour toute la partie course à pied donc les coureurs pourront manger/boire une seule fois tous les 5km : un peu limite surtout pour ceux qui seront dans l'dur.
2ème tour, mon fan club est là pour m'encourager et le fiston qui me tend la main pour un check, ça me booste. 2ème tour bouclé sur un rythme de 4'15/km donc presque 14km/h, j'ai la caisse !! A ce moment là, je prend vraiment du plaisir à courir dans ce décor au milieu des palmiers et
au bord de cette Méditerranée si belle.

Mais tous les nuages sont partis maintenant et le soleil commence à chauffer les épaules (bah oui on est à Cannes qd même). Je manque de jus pour tenir ma vitesse et ralenti jusqu'au prochain ravito : m'aurait fallu boire plus souvent je pense pour tenir, bref Grrrr
Dernier tour, toujours des encouragements de ma chérie et des enfants et je force maintenant pour maintenir le 13km/h.

Je passe la finish line en 4h34 et 176ème/842 finishers (912 partants donc pas mal de chutes vélo je pense).

Encore une fois, problème dans l'orga de cette course car les vélos n'ont pas été remis à leur place mais dans l'ordre d'arrivée. Un sacré bazar pour retrouver sa monture parmi plus de 900 vélos plus ou moins de la même couleur. Et seulement 2 bénévoles pour la seule sortie du parc pour contrôler ton vélo = 40min d'attente. En presque 10ans de triathlon, jamais vu une orga pareil !!



En tout cas, même si je dois encore faire des bornes à vélo pour mieux monter, la forme pointe le bout de son nez et cette course de prépa m'a rassuré. J'ai hâte d'être à Nice ;-))