lundi 20 octobre 2008

BLESSURE

C'est en voulant ajouter un marathon en cette fin de saison 2008 bien chargée qu'une tendinite au genou droit apparue = arrêt de la course à pied pour 3 mois.

C'est ce qu'on appelle une erreur de débutant !!
Après un examen clinique de ma posture statique, mon podologue va me fabriquer des semelles thermoformée, moulée directement à chaud sur le pied en position corrigée dynamique.

Image issue du podomètre électronique

Bon, en gros, une talonnette améliorée quoi pour faire en sorte d'améliorer mes appui et que cette foutu tendinite ne réapparaisse pas ...

PS : à ma question pourquoi une tendinite maintenant alors que j'en ai jamais eu, le médecin répond que c'est aussi l'âge. Quoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? 30 ans = début des blessures ??

Si ça c'est pas prendre un coup de vieux ...

samedi 6 septembre 2008

LD GERARDMER

C'était mon objectif 2008 : être finisher sur un Longue Distance. Objectif atteint, oui, mais non sans mal !!!

Cette journée apocalyptique restera lgtps dans ma mémoire ...Gérardmer un cauchemard de pluies pendant 8h35 sans une seconde d'arrêt. Il fallait aller chercher la motivation très très loin et l'esprit de mon club m'a vraiment aidé pour venir à bout de cette course.

Vendredi : super soleil ! On a tous le sourire aux lèvres en se disant que ce LD va vraiment être top. Reconnaissance du tour vélo l'après-midi avec un soleil magnifique presque trop chaud, les cols montés à presque 20 de moyenne, des descentes où l'on peut vraiment attaquer à plus de 50 sans forcer, je me dis que demain cela va être un massacre !

Samedi : un des jours les + long de ma vie !

6 heures, on voit encore les étoiles.

6 h 30, on ne voit même plus le balcon du chalet tellement il pleut... Rien que d'aller à la voiture = trempé. Le dépôt des sacs se fait sous des trombes d'eau : sur le sac blanc est imprimé "WetSuits", il y a de quoi rire s'il reste encore un peu de second degré dans un coin du cerveau... ce sont ces mêmes "WetSuits" qu'on retrouvera à la fin de la journée et qui nous rappelleront que la limite a été dépassée depuis longtemps, et qu'à part l'hypothermie, il n'y a plus d'autre issue...

DEPART 8h40 : coup de sifflet pour donner le départ de cette course (support des championnats d'Europe). Du coup, pour la première fois de ma vie, je nage avec des super pro et je ne suis pas si ridicule que ça. J'ai même la surprise de sortir devant des Elites après ces 4000m de natation !

NATATION

Finalement, les 5000m de la traversée du lac m'ont servi car je me souviens d'avoir été frustré de m'avoir trop réservé. Du coup, là, j'y suis allé à coeur joie sachant que j'avais le jus pour faire 5000m !!! Le seul point commun était la météo malheureusement : je croyais que mes lunettes s'étaient remplies d'eau, mais en fait il pleuvait tellement fort que les gouttes rebondissaient à la surface du lac et formaient un rideau totalement opaque

VELO

Les sacs de vêtements s'étaient avérés fragiles et se sont plus ou moins déchirés. Résultat : la tenue vélo est déjà ruisselante et que faire ? mettre le plus de couches possibles pour éviter le froid ? c'est décidé : 2 paires de chaussettes, des gants, trois couches au-dessus dont une imperméable et puis floc, floc, c'est parti pour retrouver le vélo dégoulinant et froid (on voit rien à 50 mètres) ... Alors qu'est-ce qui peut bien motiver à ce moment-là ??? Heureusement qu'il y a les "amis-ennemis" : ne pas se faire reprendre par les copains, allez, va pour ce challenge. Pour une fois, en partant avec l'élite et les cracks européens, je me fait enrhumer en vélo mais au moins je savais pourquoi :-))) La route très souvent transformée en rivière ondulante dans certaines portions de descente, et puis 9 montées, 2300 de dénivelé +, çà marque ... Bien moins rapide que le tour de la veille, calme dans les parties montantes, et puis tant pis, premières descentes, je me dis on verra bien : bien couché sur le prolongateur j'en double qq uns comme un turbo en regardant le compteur tourner entre 55 et 60 avec un véritable torrent soulevé par la roue arrière et qui glacait le dos. Aujourd'hui, je me dis que j'y suis peut-être allé un peu fort sur ces descentes...

Je boucle mes 120km de vélo et toujours aucun pote du club qui m'a tapé sur l'épaule en me balançant un "Good Swim" moqueur lol !!!

COURSE A PIED

Retransition avec vêtements dégoulinants, changés pour rien : je décide de rester en tri-fonction. Début de course, je rentre dans ma coquille, là il n'y a plus personne, je suis tout seul dans ma tête et dans mon corps, je fais abstraction de tout le reste, il faut y aller, j'y arriverai, 30 kms c'est rien du tout, 2h30 c'est rien du tout.

Les km défilent tjs en me disant que bizarrement personne du club m'a doublé. Là je me dis soit je suis en train de faire une très grosse course soit ils ont tous creuvé 2 fois ... Il s'agissait de faire 4 tour de 7,5km avec 80m de Dénivelé + par tour. Au début du 3ème tour, un début de crampes au molet droit dans 1 des 2 côtes. Je prend mes pastilles de sels et puis ralenti fortement. Je dois alors courir à moins de 10km/h.

Et puis je vois 2 gars de Meudon au loin. ça me redonne la patate pour les chopper et leur mettre 1 tour (on est sadique dans ces moments là).

On discute un peu mais il est pas beau à voir, très fatigué, alterne course et marche. Je le laisse et entame mon dernier tour avec entrain en me disant qu'il ne peut plus rien m'arriver.

ARRIVEE: Je vois le chrono en 8h35 et premier du club !!!



Bon après, vaut mieux pas raconter : les pâtes qui ne pouvaient pas atteindre la bouche tellement je grelottais, la Croix Rouge en manque de couvertures de survie, les kiné qui massent avec pas mal de terre coincé dans les poils (j'ai compris pourquoi les cyclistes se rasent les jambes), le retour pour chercher les sacs et le vélo toujours sous la pluie, et le spectacle de nous tous, un peu hagards mais heureux de savoir que tous étaient bien là, course bouclée ou pas (2 abandons pour le club sur 13 partants)

jeudi 31 juillet 2008

CD ALPE HUEZ

5 jours après mon mariage, me voilà au départ de ce mythique triathlon !!


Tout a commencé en me garant au ptit village super sympatoche de l'alpe d'huez vers 11h pour y retirer mon dossard et y déposer mes affaires course à pied dans ce parc à vélo n°2 où tous les sportifs se croisent mais sans le sourire : on pense tous au vélo de tout à l'heure. L'organisation (parfaite du début à la fin) est là pour nous donner du courage avec la musique et une gentillesse palpable ! A ce moment, le soleil cogne déjà fort et le vendeur de crème solaire fait fureur

Une bonne couche de crème, un sac à dos avec ma combi et me voilà sur le biclou direction le parc à vélo n°1 à côté du lac 1200m + bas. Et bien l'alpe d'huez en descente, c'est pas si facile car faut gérer sa vitesse en essayant de pas dépasser le 60km/h. Certains ont joué et ont chuté + ou - durement, d'autres ont déchaussé dans les virages à 360° tellement ils arrivaient vite.

40min plus tard, j'arrive au lac où j'apprend que l'eau est à 15°C : avec les 35°C extérieur, ça va faire un choc !!!

Il est 13h, je suis prêt matériellement mais niveau physique, je me pose des questions (mariage le samedi très arrosé et fiesta les lundi et mardi avec les amis). Pendant cette petite heure d'attente, je mange un peu et croise qq pointures du triathlon professionnel. Marrant de voir que ces champions sont presque tous des minus, genre zamora est tout petit et tout maigre : où va-t-il chercher cette puissance !?

Les interviews terminés, le briefing commence et a au moins l'utilité de décrisper tout le monde en soulignant que, même dans la montée de l'alpe, le drafting est interdit. Les sourires disparaissent vite à l'annonce de la température de l'eau : 15°C !

13h55 : même si on crêve tous de chaud en plein cagnard, on doit mettre cette p$**@ de combi qui a en + chauffée au soleil. Certains ont même du mal à la tenir dans leurs mains et la mouille un peu pour la refroidir ...

14h : les 650 partants sont dans l'eau alignés au départ. On a presque tous les mains hors de l'eau pour les réchauffer. Certains font même la planche pour réchauffer leurs pieds.

1200m plus tard, je sors de l'eau sans encombre mis à part l'erreur de la crème solaire. J'en avais mis sur mon visage et avec l'eau j'en ai eu dans les yeux. Et avec le soleil de face, je voyais pas grand chose ...

T1 un peu longue puisqu'on devait mettre toutes nos affaires dans un sac dédié numéroté que l'organisation monte au sommet.

Me voilà donc sur mon vélo en commençant par 2 faux plat casse pattes avant un long plat très roulant. Même si j'étais très tenté, je me suis forcé à ne pas suivre tous les kékés qui me doublent à + de 50km/h me limitant à mes ptit 37/38 de moyenne.

km0 : pas besoin de compter les 21 virages puisqu'ils sont tous numérotés de 21 à 0 et portent chacun d'eux le nom d'un champion qui a marqué la montée de ce col mythique. Allez c'est parti pour près de 1h48 de montée !

km5 : le soleil de plomb commence à peser sur mes ptites épaules et mon bidon est vide. Heureusement, un ravito en vue où je prend un bidon d'eau pour m'asperger et un autre de boisson énergétique. Perso, je m'étais fixé comme objectif de ne pas descendre en dessous des 10km/h. Cependant, certains virages en épingles à cheveux t'oblige à te mettre en danseuse et font chuter ta vitesse à 8 ou 9 avant de revenir à 10.

km10 : l'allure de certains commence à baisser et je double avec bonheur et entrain qq kékés qui m'ont doublé sur le plat tout à l'heure. Et puis je croise ma tite femme qui crie "allez, t'es le meilleur!". Ce n'est pas vrai mais croyez moi que dans ces moments là, ça vous donne du peps pour continuer encore plus fort.

Sommet : presque 4 bidons, voilà ce qu'il m'aura fallu pour faire ces 14/15km de montagne : truc de dingue !!! Au panneau "arrivée à 1km", je me suis dit que je pouvais accélérer car il ne pouvait plus rien m'arriver. C'est ce que j'ai fait pour arriver en même temps qu'un anglais au parc à vélo avec qui j'ai rigolé. En effet, B. Billard était arrivé et se faisait déjà interviewé : ça nous a fait rire tellement l'arrivée nous semblait loin à ce moment de la course...

T2 correcte et parti pour gravir les 250m de D+ sur les 7km qui nous sépare de la délivrance. Malgré l'altitude (1850m), je ne sentais pas la baisse de la température et me dit en enfilant ma casquette : "allez nico, si tu ne marches pas, tu les bouffe tous !!!".

Je pense que c'est le premier tri au cours duquel je double autant de personne en càp. Au niveau du km3 et du premier ravito, la majorité des mec marchent, s'étirent à cause des crampes, cherchent de l'air frais la bouche grande ouverte. ça me motive pour repartir fort (enfin tout est relatif).

Mon entrain est vite remis en cause avec THE côte de la partie course.

Imaginez que vous êtes à 2000m d'altitude, déjà pas mal cassé avec la montée du col en plein cagnard, en courant sur un sol caillouteux empêchant d'avoir de bons appuis, la transpiration qui vous coule dans les yeux depuis qq temps déjà, que vous apercevez cette difficulté qui a du faire réfléchir 98% des triathlètes.

En tout cas, le décor est majestueux et personne ne peut rester insensible à la beauté de ce panorama ...

Puis vient la descente des 3 derniers km. Là, je me fais doubler par une tiote nénette et un mec du public lance "alors les mecs, on se fait doubler par les filles ?". Il avait raison et je décida de la suivre, mieux de la doubler dans un élan de fierté masculine.

En sur-régime, elle me redoubla. Grâce à ce petit jeu, les km passe + vite et ma moyenne grimpe.

Après 3 relais, elle me passe sur la dernière ligne droite pour arriver 2sec devant moi et termine 15ème féminine. On se fait une belle bise mouillée qd même après la ligne.

Pendant ce temps, 2 bénévoles nous enlève nos puces mais j'aurai été incapable de l'enlever seul de toute façon !!!

Après avoir bu pas mal et mangé comme jamais, je retrouve ma tite femme qui me donne un tee shirt propre mais surtout sec. Je pense que c'est la première fois que je mouille autant la trifonction meudonnaise ...

En tout cas, je vous invite vivement à participer à cette course à part sur un site d'une beauté extraordinaire et ses pentes à couper le souffle !!!

Temps final pour ce triathlon d’exception = 2h49.

dimanche 1 juin 2008

MD TROYES

Premier triathlon MD : 3000/80/20 bouclé en 4h57.
Un copain de club (Neil) m'avait pourtant prété un superbe P3C mais j'ai quand même bien lutté pour venir à bout des 80 bornes ...

dimanche 10 février 2008

B&R Andrésy

Premier Bike&Run avec mon pote Guigui.
Photo quelques mètres avant la ligne d'arrivée tant attendue : on est fracassé !!