samedi 1 novembre 2014

LUT BY NIGHT

Idéalement placé à 1 mois de mon objectif 2014, cette 1ère édition du Lyon Urban Trail était pour moi. 24km de nuit dans les rues et escaliers lyonnais ça m'a attiré de suite !!
je retrouve Richard avec qui je m'étais bagarré jusqu'à la finishline de la version de jour en 2012.

Départ donné avec musique à fond de circonstance avec Coldplay (a sky full of stars), on commence assez rapidement (surtout pour moi qui comptait faire la course en mode SL en vue de la Sainté) sur une route à fort % négatif. Les gars partent comme des balles et je reste avec Richard à un bon rythme (14) mais en prenant plaisir à regarder la ville illuminée.

On enchaine les escaliers où les kékés partis à donf s'essouflent voire marchent. On remonte tranquillement les pelotons et entamons un single track dans un bois dans lequel je perd
Richard. 1er ravito, je bois pas mal et tjs pas là alors je repars avec une côte pavée qui fait mal aux mollets tellement elle est rude (j'dirais ~15%).

Sur cette course j'avais envie de tester des manchons aux mollets mais j'ai a priori pris trop petit car je tétanise dans les montées alors que j'ai couru que 15km !!
En tout cas, on passe dans des coins inédits de Lyon : traboules, minuscules rues pavées, escaliers cachés qui nous mènent sur des points de vues exceptionnels de la ville endormie mais éclairée, vraiment chouette !!


Je bois bien, m'alimente bien même plus que d'habitude et me voilà obligé de ralentir quand ça monte alors que je fais bien plus difficile lors de mes SL dans les monts d'or pour ma prépa Sainté : comprend pas.

Richard me rattrape et m'accorche à lui, il ne reste que 5km. On arrive en bas de Fourvière et on entame l'ascension via l'accrobranche en contre bas. Au menu, terre humide, escaliers, cailloux et les cuisses chauffent bien.
c'est ce que je suis venu chercher mais ces mollets me font mal maintenant :-((
on retrouve le bitume pour les 2 derniers km et Richard accélère pour grappiller qq places et moi je commence à cramper aux mollets en essayant de le suivre Grrrrrrrrrrrrr !! Obligé de marcher de temps en temps pour me soulager.

Je prends mon mal en patience et je passe dans la douleur la ligne d'arrivée au bout de 2h18 (176ème/1460 finisher).

RDV l'année prochaine pour courir du début à la fin et sans la contrainte de retenue de la Sainté pour voir la différence et prendre ma revanche sur Richard lol

samedi 6 septembre 2014

MUDDAY LYON

Tout a commencé sur une proposition lancée à la volée sur le forum du club auquel j'ai répondu "pourquoi pas". 2 autres copains de club ont aussi voulu voir ce que c'était et hop on a inscrit le team Asvel pour cette 1ère édition du MUDDAY LYON 2014 !!



L'idée était de passer un bon moment tous les 4 avec ce délire de boue et des 22 obstacles à franchir.

On covoiture et on s'amuse à se colorer le visage avec un bouchon brûlé pour faire guerrier LOL
On enfile les fringues qu'on est prêt à jeter après la course et on a tous les 4 opté pour des mitaines pour se protéger les mains des barbelés, cailloux et passage de mur





On se rapproche de la ligne de départ et on est surpris du sérieux de certaines équipes avec des tenues raccord genre l'infanterie mariniers de marseille, les pompiers de lyon avec leurs tee shirt moulant
Après quelques pompes dictée par l'orga, le refrain du jour : "quel est votre métier ? La boue, la boue, la boue (tous en cœur) !!"

départ donné dans un écran de fumée pour pas trop savoir où tu vas, on se met à courir sauf MRJ qui se croit sur un 10km en partant à 3'30/km.

Obligé de doubler pas mal d'équipe déjà essoufflé même si notre leader nous attend.

les 1er obstacles passent assez vite et bizarrement il n'y a plus que 2 équipes devant nous !! Là, on se dit "faut les croquer!!"
Lolo est à la dérive alors on se relais pour le pousser et rattraper gentiment les militaires.
Qd on les double on comprend vite qu'ils sont pas là pour rigoler eux sans répondre à nos conneries : "alors les filles, on se ballade ?" En faisant semblant d'être crevé je simule
un accrochage à son tee shirt (taille 16ans) et il me tape sur le bras avec un regard de tueur.
-> c'est à partir de ce moment là que je me suis mis en mode compétition ...


Plus de quartier, on accélère le rythme et ça tombe bien car les obstacles "eau" se présentent à nous. On passe en tête et l'écart est creusé car nous sommes 4 bon nageurs...


on est tous les 4 en mode course maintenant avec le quad ouvreur devant nous et plus d'équipe en vue derrière. On enchaîne les obstacles avec notamment le bain à glaçons,
le tunnel dans le noir sous terre, le rampage sous barbelés, course sur 2km accroché à ton pote via le poignet, portage de ton pote sur 200m puis l'inverse ou encore rampage sous des fils électrique
qui te touche forcément, et comme t'es trempé, ça fait bizarre !!


avant dernière obstacle, course dans un marécage (eau à mi-cuisses poisseuse qui pue graaaaave) puis grimpette sur un tas de terre bien arrosée.
Dernier virage, et voici le 22ème et dernier obstacle : plusieurs rideaux de fils électrique. On se tient tous les 4 la main et on y va au taquet !!

Ju se prend une décharge dans la nuque et tombe au sol ... bizarre :-((


voilou 1h23 et on attend qq min pour voir la 2ème équipe arriver.
Une bonne bière et on a la bonne surprise que les vainqueurs gagnent un séjour au ski d'une semaine plus réinscrit d'office pour la deuxième édition en 2015.

RDV en septembre 2015 alors mais en mode compétition dès le départ ce coup-ci.

dimanche 24 août 2014

TRIATHLON M PASSY

Déjà fait en 2007 et en 2011, j'affectionne particulièrement ce triathlon M de Passy de par son site exceptionnel au pied du Mt Blanc qui sera le lieu de mon 45ème triathlon.
Cela permet de passer une bonne journée en famille avec picnic au bord du lac toujours chaud fin aout …
Depuis mon swimrun du 12/07 dernier, pas nagé ni roulé donc vraiment dans la continuité d'une année sport plaisir même si je ferai en sorte de pas arriver dernier !!

Après un ptit échauffement qui confirme que l'eau est toujours aussi propre (on voit le fond et des poissons même loin de la plage) et pas froide du tout: 22°C, ça change de la suisse !!

Pas très confiant donc je ne me positionne pas en 1ère ligne et décide de laisser partir les kékés pour retrouver mes appuis avant d'attaquer. Ça me prend bien 10min au cours desquelles on me passe comme des fusées et me donne l'impression de ne pas avancer.
A la 3ème bouée, je retrouve un peu ma glisse et me stabilise par rapport aux autres. A la 4ème bouée, j'arrive à bien appuyer et retrouve un peu de vitesse. Comme d'hab, les kékés du début s'essoufflent mais, au-delà de ça, je reprends 1 puis 2 groupes et me voilà parmi 3 nageurs en position de chasseurs derrière la tête de course qd même bien devant mais en vue. Même si j'ai rattrapé du monde, j'ai l'impression de ne pas avancer si vite que ça et mon chrono à la sortie de l'eau me le confirme : 24' pour parcourir ces 1500m, c'est bien mais pas top (j'adore cette réplique du film "la cité de la peur")...
Un gars de l'orga m'annonce cependant 35ème … j'suis super étonné mais content de voir le parc encore blindé de vélo !!

C'est parti pour 46km de vélo bien vallonné au pied du Mt Blanc. Lancé à 35km/h je me fais enrhumer, truc de fou. Même entrainé, je n'ai jamais été très fort à vélo mais alors là j'ai l'impression que je vais bien galérer dans le col de montagne qui m'attend.
Dans mes souvenirs, il y avait un petit col à passer avec 400m D+ à faire 2 fois. Donc je commence la montée au train mais au bout de 200 m d'ascension le parcours-nous fait redescendre sur 100 m !! Là, je me dis ça pue ils ont changé le parcours vélo et s'il faut faire 900m D+, il va falloir se taper encore 700m de montée alors qu'on a déjà roulé 13km.
Ma peur se confirme car il faut monter à "plaine joux" située à presque 1400m d'altitude.
Des épingles à cheveux à foisons qui obligent tous les cyclistes à utiliser leur plus petit développement et à être debout pour relancer en fin de courbe, des lignes droites sans fin durant lesquelles on observe que la végétation change à cause de l'altitude, la température qui baisse, bref, on est en montagne avec des passages à 15-20%.
J'suis dans l'dur, mes cuisses chauffent et désespère de voir un jour le sommet de ce foutu col !!
Ça y est, j'entame la descente mais les virages sont tellement serrés qu'il est difficile d'envoyer les watts pour faire remonter un peu la moyenne alors à 18 km/h Et puis à 2 reprises les pompiers/samu sont là pour ramasser un triathlète qui a loupé son virage font que je reste super vigilant. Mais je rattrape qd même quelques cyclistes car toujours à l'aise dans les descentes, ça m'a toujours amusé ces parties-là moi …
Enfin en bas, il reste 6km pour rejoindre le parc et je me dis que le plus dur est fait. Mais c'est sans compter sur ce fort vent de face qui fait grimacer tout le monde sans exception. Forcer comme un bœuf pour rouler à 26/27km/h ça peut faire rire mais c'était la réalité du jour.
-> 1h50 pour 46km et 950m D+, j'sais pas comment je vais pouvoir courir après ça.

C'est donc parti pour 2 tours de lac de 5km.
Le premier, mes mollets sont en feu mais je pars en même temps qu'un asvélien (Benoit) avec qui j'essaie de rester à distance. Le cœur est bas, j'suis pas fatigué mais les jambes sont cuites c'est très frustrant de pas pouvoir courir à sa vitesse !!
Km4 : je m'arrête pour soulager un peu mes mollets et en profite pour boire un coca.
Je repars et ça va beaucoup mieux surtout que ma ptite famille est là et m'encourage. Ça me rebooste et je retrouve progressivement ma foulée et double Benoit. Au lieu des 12, me voilà à 13km/h. je double de plus en plus et j'arrive enfin à faire monter un peu mon cœur en courant à 14. Les km défilent et je suis de mieux en mieux : j'suis vraiment fait pour le long moi !!
Je monte à + de 15km/h mais mes guiboles me rappellent à l'ordre donc je reveins à 14 pour éviter la douleur. J'avais dit à Flo que je devrais passer la finish line en 2h30 max de course, du coup, ça fait 1/2h qu'elle m'attend.
J'ai l'immense bonheur de passer la ligne d'arrivée avec mon fils qui m'attendait à 50m de la ligne: quelle joie, merci ma chérie !!




131ème/254 en 2h28 (2011), me voici placé 122ème/293 avec un chrono de 3h03 cette année : la preuve que le parcours vélo s'est bien corsé !!
1ère fois que je fais un court distance en plus de 3h dis donc.

samedi 12 juillet 2014

Engadin SWIMRUN


CONTEXTE
Dans un coin de ma tête, j'ai une liste de course que je ferai tôt ou tard où on y trouve course à pied, trail, nage en eau libre, Ironman … comme le marathon du médoc, le trail des templiers, le défi monte Cristo, les Ironman d'Embrun, Nice, Lanzarote, Francfort et bien sûr celui d'Hawaï (on peut toujours rêver) et la O Till O.



La O Till O est un swimrun que je regarde prendre de l'ampleur chaque année et devenir une course de plus en plus convoitée au fil des années malgré son jeune âge.
Imaginée comme l'Ironman dans un bar à une heure bien tardive et un taux d'alcoolémie surement bien élevé, 4 copains se lancent le défi de passer par les 3 restaurants des îles suédoises proches d'eux fin 2002. Les derniers payant l'addition des premiers.
Ce fut un échec et des abandons comme en 2003 au bout de 24h d'effort.
2006 sera l'année de la création commerciale de la OTILLO : 75km à parcourir dont 10km en nageant !! Je trouve ce nouveau sport fascinant et en septembre 2013, je motive 2 copains de l'AsvelTri pour monter une équipe et partir conquérir les terres suédoises.
Même si le dossier à fournir à l'orga est déjà une épreuve (expliquer sur plusieurs pages les raisons de sa motivation et son expérience sur des longues distances), c'est le budget qui nous a freiner : 1500€/personne mini en faisant gaffe aux dépenses !!
On laisse tomber mais fin décembre un des 2 gars que j'avais motivé (JMB) revient vers moi en m'annonçant la création d'un swimrun en suisse par l'orga de la OTILLO. Mi-janvier, c'est fait on apparait sur la liste des inscrits : plus qu'à réfléchir à un plan d'entrainement et au matos qu'il va nous falloir.



LA PREPA

Au final, on sera 3 équipes de l'Asvel à faire le déplacement en Suisse pour découvrir ce nouveau sport qu'est le Swimrun.

Pris par toutes nos bonnes résolutions, on imagine de bonnes séances tous les 6. On va même jusqu'à initier un word pour planifier nos sorties typées trail à plusieurs.

En fin de compte, difficile entre les blessures des uns et les contraintes familiales ou pro des autres, cela a été compliqué de se voir. Avec Jean-Marc (psudo=JMB), on a réussi en tout cas à se faire 7 bonnes sorties swimrun à Miribel en enchaînant nage et course tout en restant bien groupé. Perso, j'en ai fait 10 dont une tout seul, une avec Ju et une avec Richard donc 2,5 mois de spécifique. On s'entend super bien avec JMB et on affine notre stratégie de course : ne pas dépasser les 155/160max niveau cardio et bien se retourner en nat pour être sûr que le copain n'est pas en difficulté.
A force de discussions avec les autres équipes et avec les copains de l'Asvel, j'opte pour l'achat de nouvelles pompes : des TrailRoc245 de chez Innov8.

Pour le sac à dos, j'ai troué mon ptit camelback gagné à une de mes Saintélyon pour que l'eau s'évacue bien lors de toutes nos sorties d'eau : testé et approuvé aux entraînements.

Sinon, on s'est acheté tous les 2 gants et cagoules pour faire face aux 11 degrés des lacs annoncés par l'orga:



PRE-COURSE

Jeudi

Pendant que ma ptite famille va passer le week end chez mes beaux-parents sur Annecy, je prends la route avec mes 5 acolytes jusque StMoritz (8h de route qd même donc je cède le volant aux copains pour pas trop me fatiguer).

Pour monter sur le plateau de la vallée de l'Engadin (1800m), on monte une route qui rend ridicule les virages de l'Alpe d'Huez tellement c'est pentu et surtout long !! En arrivant en haut, on découvre un paysage juste exceptionnel qui respire la zénitude : les montagnes, plein de lacs, des petites maisons parsemées dans la verdure et beaucoup mais beaucoup de voitures très luxe (Bentley, Ferrari, Porche )



Vendredi

Après une bonne nuit de sommeil, on se met en condition course pour aller goûter le lac de St Moritz qui sera un de ceux à traverser le lendemain. L'orga annonçait l'eau à 11°C mais mon partenaire avait amené un thermomètre qui indique 9,8°C !!

Bon, on y va sans être rassuré du coup et c'est la 1ère fois de ma vie que l'eau me fait mal tellement elle est froide : immergé jusqu'à mi-cuisse, mes mollets et genoux se crispent comme jamais (jusque-là, j'avais testé 15/16°C pour le tri de l'Alpe mais c'est de la rigolade à côté de ça).




On se regarde tous les 5 l'air inquiet et on se lance comme des papis avec la tête hors de l'eau en criant comme des fillettes tellement ça te prend aux tripes. Après quelques brasses, j'ose mettre la tête dans l'eau pour faire 300m de crawl. En trottinant derrière cet essai, je décide de couper ma combar au-dessus des genoux car j'ai peur de cramper des mollets avec ce froid.

Je refais 200m de crawl et je rentre facile dans l'eau sous les yeux ébahis des passants (comme quoi on s'habitue vite) … En revanche, je suis vraiment gêné par ces gants qui prennent l'eau et m'empêche de sentir mes appuis dans l'eau : je décide de ne pas les prendre pour la course.



Le soir, on va récupérer nos dossards avec une météo venteuse et pluvieuse. On porte tous pull et vestes et on s'étonne de voir tous ces suédois, norvégiens ou autrichiens en tee-shirt ou alors ptit sweet léger : en rigolant, on s'dit qu'il ne doit pas avoir beaucoup d'espagnol ou de portugais dans la place (en fait, il n'y aura qu'un seul duo espagnol qui abandonnera au bout de 2h30)



LA COURSE

5h30, le réveil sonne mais personne dort on est tous réveillé comme au matin d'un Ironman. Le rituel du gatosport prend tournure et nous voilà tous silencieux les yeux dans le vide autour de la table de notre chambrée.

Plus à l'aise en trail que JMB, on décide qu'il prenne la banane "étanche" blindée de pâtes de fruits et moi le sac à dos avec balise GPS, poche à eau, couverture de survie, élasto, sifflet et Compeed.



6h40, on arrive à Silvaplana qui sera l'arrivée de notre périple du jour et où un bus nous attend pour nous emmener au départ.



7h, le bus part pour 20min de trajet durant lequel tout le monde est assez relax mais assez concentré et stressé pour certains.



7h30, on découvre le site de départ et un magnifique soleil nous offre une luminosité exceptionnelle sur les montagnes environnantes : c'est vraiment beau !! Mais il fait vraiment pas chaud alors vaut mieux attendre au soleil qu'à l'ombre pour pas trembler



8h, le départ est donné c'est parti pour 46km de trail typés montagne (2000m D+) et 6,6km de nat.
(duo n°47 comme on peut nous voir sur la photo ci-dessous)
Avec JMB on s'est mis dans la 1ère moitié car qd même le sentiment de s'être bien préparé pour cette épreuve. 2km de plat à trottiner en se forçant à ne pas dépasser les 12km/h (la journée va être longue) et nous voici au pied de la première difficulté du jour : un mur de 2km et 350m D+ via un single track où il est très difficile de doubler.

On aurait donc dû se mettre plus devant car on se traîne à marcher derrière des duos complètement à la ramasse !! Avec Jean-Marc, on bouillonne et on arrive à doubler à chaque épingles à cheveux pour arriver en tête de ce peloton et découvrir la source du bouchon : un gars était en train de se faire pousser par son pote !! On s'dit qu'ils n'arriveraient jamais sur la ligne d'arrivée ceux-là …

Une fois passé ces boulets, on trottine jusqu'à rattraper un ptit groupe qui avance bien. On reste derrière pour faire redescendre un peu le cœur. A ce moment-là, le soleil chauffe nos combis qui, même ouverte, nous donne vraiment chaud. JMB n'arrive pas à faire redescendre son cœur alors qu'on entame la descente. Grâce aux conseils de Stef mon ami savoyard, j'ai bien progressé dans le placement des pieds en montagne pour pouvoir courir dans les descentes sans trop d'effort. Je n'arrête pas de doubler mais n'entend plus mon partenaire donc obligé de m'arrêter pour m'apercevoir qu'il galére sur tous ces cailloux : c'est vrai que la descente était bien technique. Autant à plat il est bien plus rapide que moi autant en trail il n'a que peu d'expérience et m'annonce qu'il est à 180 puls !!

J'lui dis de se mettre dans mes pieds et suivre exactement ma trajectoire en lui donnant quelques astuces pour contrôler ses appuis. Ça va mieux surtout qu'on a maintenant en visu le premier lac à traverser.

1ère transition donc avec fermeture de la combi (complètement trempée tellement on a transpiré dans ce dénivelé en plein soleil), remise du sac à dos, lunettes puis enfilage de la cagoule. Pas super rapide mais bon :


C'est parti pour la 1ère traversée dans cette eau aussi belle que glacée. 350m pour rejoindre l'autre rive ça parait rien mais avec les chaussures et le sac à dos je peine à rester dans les pieds de JMB. Cependant, à la sortie de l'eau on est d'accord pour dire que ça nous a fait du bien ce petit bain de 7min.
En plus, on retrouve Ju&Jérome avec lesquels on va partager toute cette seconde course (4.6km et 200m D+). Pas mal de descente, c'est du pur plaisir et la galère du trail de tout à l'heure n'est qu'un vieux souvenir !! On a le sourire et on mesure la chance d'être là en profitant du panorama exceptionnel qui nous entoure ...

2ème nat (500m) mais l'eau froide nous fait encore du bien tellement on a chaud. En revanche, on est vraiment dans la gestion de course alors les transitions sont tranquille, on échange beaucoup avec JMB et Ju&Jerome nous reprennent pour partir nager avant nous.
Jean-Marc fait encore le poisson pilote et fait preuve d'une énorme lucidité en comprenant qu'il y a du courant et gère parfaitement la trajectoire : on double un max de duo qui se sont fait emporter par ce courant. Je n'ai qu'à suivre mais heureusement qu'il fait du dos pour m'attendre, il est trop rapide pour moi (je comprendrais que plus tard que le sac à dos n'y est pas pour rien).

Début de la 3ème section de course (6,5km et 350m D+) avec encore une grosse montée mais stabilisée où on peut courir cette fois. Comme prévu, on gère au cardio sans s'emporter et sans dépasser les 160. Dès que le cardio dépasse cette valeur, on marche et cette stratégie est payante car petit à petit les duos qui nous avait doublé ne font que marcher et on en repasse un sacré paquet !! Toujours très soudé tous les 2, JMB fait plus attention à ce que je ne ventile pas trop et moi je fais gaffe à ce qu'il ne prenne pas trop le soleil qui cogne de plus en plus. On se soutient mutuellement je crois qu'on est vraiment dans le trip swimrun tout en prenant un max de plaisir mais le rôle de leader que j'avais sur le trail est désormais sur les épaules de Jean-Marc qui assure grave.

3ème nat après notre traditionnel transition à rallonge mais on change pas une équipe qui marche bien :

1000m à nager ce coup-ci mais bizarrement le froid se fait nettement plus sentir. A mi-parcours, mes mains se tétanisent, je ne sens plus beaucoup mes pieds. On fait un peu de brasse tous les 2 et je remarque que le visage de Jean-Marc est rouge : surement que ce lac est plus froid que les 2 premiers ...
Le règlement interdit d'être à plus de 10m de son partenaire et 2 duos se font rappeler à l'ordre par les bateau de l'orga. De notre côté, on s'observe beaucoup et on se rassure mutuellement sans le savoir.
On sort de l'eau grâce à des bénévoles qui nous hissent sur des rochers : c'est la guerre !! BRAVO à ces personnes sans qui ces courses 100% nature ne pourraient pas exister.
Comme on peut le voir sur cette photo, c'est pas une belle plage pour faire la transition nat-course :


8km et 250m D+ à parcourir pour cette 4ème course où Jean-Marc me confie qu'il a vraiment chaud. On s'arrête pour remplir la poche à eau et manger un peu au ravito de ce petit village où la femme (Murielle) et les filles de Richard nous encouragent vivement !! M'a trop fait délirer la petite de Richard au taquet avec sa montre nous donnant avec précisions les écarts avec les 2 autres duos de l'Asvel (10min d'avance sur l'un et 20min sur l'autre). Fini le goudron et retour du dénivelé et des petits chemins typés trail en sous-bois. L'avantage est que l'on court à l'ombre ce qui fait du bien à Jean-Marc qui est toujours en surchauffe. Alors à l'aise, je ne manque pas de l'encourager lui faisant relativiser via l'observation du cadre : on est arrivé sur un plateau où on se retrouve au milieu de chevaux qui nous barrent la route et nous oblige à sortir du mini chemin :

Dans la descente, mon partenaire grimace à cause de ses cuisses qui deviennent de plus en plus dur. Je commence à regarder l'heure et annonce à JMB que le Cut Off va être finalement juste. On avait prévu d'y passer avec 1h30 d'avance mais si on a 30min de marge, c'est un max maintenant …
Début de la 4ème nat (900m) pour laquelle je refile le sac à dos à Jean-Marc. Autant je suis tranquille à pied autant il est facile en nat donc cela devrait réduire l'écart.

Effectivement, j'arrive à suivre Jean-Marc maintenant voire passe devant par moment. La température très basse de l'eau ne nous soulage plus comme au départ mais commence à nous toucher avec l'impression que le froid traverse la combar maintenant et pénètre plus profondément les extrémités. A la sortie de l'eau, nous avons du mal à nous comprendre tant les mâchoires sont figées

On enchaîne avec 6km de trail et surtout 350m D+ qui vont nous entamer un peu plus. On a les mains sur les cuisses pour de la marche rapide tellement c'est pentu. La descente fait vraiment grimacer mon poto qui a les cuisses en feu (surement pas assez de D+ dans sa prépa). Les 2km de plat dans la vallée seront difficiles pour JMB que je pousse un peu mais n'insiste pas trop car a mal aux guiboles. Alors je l'encourage en lui disant qu'on est large pour la barrière horaire : effectivement on arrive au bord du 5ème lac avec 35min d'avance !!
Voilà plus de 5h qu'on est parti et on a envie de lever les bras au ciel en signe de victoire d'avoir passé dans les temps ce 1er cut off … on apprendra ensuite que beaucoup d'équipe se feront arrêter par l'orga à cet endroit car hors délai.

Il y a un ravitaillement juste avant la plongée pour la section de natation la plus longue de l’épreuve, l’occasion de goûter la saucisse locale ! Murielle et les filles sont comme d'hab toujours là pour nous encourager. Ca rebooste le mental avant d’attaquer ces 1500m de nat avec un petit courant positif et un vent qui creuse légèrement le lac. Il est également plus froid que les sections précédentes et va sonner le début de mon déclin.
On commence donc à nager mais le froid me tiraille sur tout le corps maintenant. J'ai du mal à garder ma glisse plus de 5min et suis obligé de faire des pauses pour signaler à Jean-Marc que j'suis pas au mieux. Même s'il a froid il ne souffre pas de cette température et prend la casquette de leader pour m'emmener jusqu'à la sortie de l'eau avec des encouragements à chaque pause nat.

A la sortie de l'eau, j'ai froid c'est officiel et je ne peux m'empêcher de claquer des dents. Le froid a endormi mes pieds et j'éprouve des difficultés à courir. Je claque mes mains l'une contre l'autre mais j'suis pas bien. La situation s'inverse donc avec un JMB qui a retrouvé sa fraîcheur et son cardio qui a bien baissé !!
Il prend donc le lead pour ces 3km de course à plat vers le lac de St Moritz (où on a testé l'eau la veille). Je ne parle plus en me concentrant sur ma foulée, mon souffle. C'est dur … j'ai laissé bcp d'énergie dans la dernière nat. Jean-Marc lui essai de me faire penser à autre chose en me faisant remarquer tous ces barbec, ces saucisses qu'il aimerait engloutir. On passe à côté du tremplin de saut à ski de St Moritz reconverti en zone de bal trappe en période estivale. Nous arrivons ensuite en ville et croisons les regards étonnés des badauds. Nous passons devant notre hôtel. Sur la toute fin de la course, ça va un peu mieux mais il m'en aurait fallu un peu plus pour me remettre complètement et me réchauffer un peu plus.

Murielle et les filles sont encore là pour nous encourager plus que vivement en hurlant !! Ça fait un bien fou de se sentir soutenu, c'est un truc de fou.

2ème grosse section de nat (1500m). L'eau est très froide (10°C) et fini ma lente congélation. Je marque encore plus d'arrêt via de la brasse en indiquant à JMB que je suis dans l'dur. A la sortie de l'eau je suis complètement transi de froid avec les mains violette et ce n'est plus mes dents qui claquent mais tout mon squelette. Le soleil a fait place à d'épais nuages ce qui n'arrange rien. J'essaie de courir mais mes genoux et mes hanches ne veulent plus je suis comme rouillé : sensations qui me fait presque peur !! En tout cas, je lis dans les yeux de mon partenaire sa vive inquiétude puisqu'on pense tous les 2 à la même chose par la force des choses : l'abandon.
En patron, Jean-Marc me motive à fond pour aller passer la 2ème barrière horaire car juste 1500m à parcourir. Je ne peux pas le décevoir je fais un immense effort pour lui et nous voilà au bord de notre 7ème lac. Je pense aussi à ma famille, aux ouffs et mes amis qui me suivent via le net.
Les 2 cut off passé après 7h d'effort, on est sûr d'être finisher mais faut passer la ligne d'arrivée et vu mon état ça va être compliqué !! Sans Jean-Marc j'aurai abandonné mais celui-ci m'amène au ravito et me fait manger et boire pendant de longues minutes.

Il m'indique ensuite que la prochaine nat se passe dans ce petit lac très peu profond à 16°C. Je refuse la couverture de survie que l'orga me tend car je sais que si je m'assois pour me réchauffer c'est mort je ne repartirai jamais. Alors j'écoute JMB et je me dirige avec le peu de force qui me reste vers ces 500m de nat.

En entrant dans cette eau, j'ai ressenti la même chose qu'en entrant dans un jacuzzi. Vous voyez ce que je veux dire : une chaleur qui vous envahit des orteils jusqu'au cou, ce sentiment de bien-être. Je fais de la brasse puis du dos à 2 bras et je sens progressivement tous mes muscles se réveiller !! Je mets la tête dans l'eau et miracle j'arrive à nager le crawl sous les cris de Jean-Marc qui continue à m'encourager : trop fort mon partenaire !!
A la sortie de l'eau, mes mains sont redevenues normales, mes lèvres ne sont plus violettes, je ne claque plus des dents et j'arrive à courir, c'est magique ce qu'il vient de se passer ...
On va y arriver ! On va aller au bout !

Le secteur de CAP qui suit est le plus long de la course : 8km pour 200m D+.
Un ptit ravito où je mange encore et au cours duquel je vois Jean-Marc enlever abondamment du sable qui s’est glissé dans ses running. Au moment de se remettre debout, des crampes le saisi.
A ce moment-là on éclate de rire tous les 2, on se sent intouchables. Maintenant la banane ne peut plus quitter nos visages.
La pluie fait son apparition. Nous savourons ce long parcours dans les bois où nous sommes seul dans le silence le plus complet.

Nous croisons occasionnellement des randonneurs ou des vététistes mais aucun concurrent. Je suis vraiment revenu à mon niveau et cours sans aucun effort. En revanche, c'est au tour de JMB de connaître un coup de moins bien : je l’encourage à courir tranquillement sur les secteurs sans dénivelé mais la moindre petite élévation est le prétexte pour marcher et savourer l’instant. Une biche nous observe, sans sembler être gêné par ces pingouins sylvestres. Ce passage est sans doute le moment de partage le plus fort de l’épreuve avec mon pote. Nous repassons devant l'hôtel qui se cache derrière les pins puis sous le tremplin de saut à ski. Les coups de feu du bal trappe troublent la quiétude de l’endroit. Nous amorçons la descente vers le lac Champfer. En bordure du lac, nous revenons sur une équipe française avec laquelle on échange tout en déconnant : super sympa. Les cut off passés, la forme revenue, on n'a plus aucune pression et JMB lance le pari de finir la dernière nat en pap.

400m à nager pour conclure ces 6,6km de nat du jour. On plonge dans le lac et je me sens trop bien, des appuis de fou alors j'envoie du pâté pour voir. Comme dit Jean-Marc me voilà de retour aux affaires lol
Pour la première fois de la journée, JMB n'arrive pas me à suivre en natation. Cependant, à quelques mètres du bord d’arrivée, il tient son pari ce con et fait 4 mouvements de pap. On est de vrais teigneux !!

Une dernière pâte de fruit et c'est parti pour les 3km du dernier secteur de càp. Les jambes de JMB reviennent et c'est en déconnant qu'on remarque que nous allons bien plus vite que sur toutes les sections de CAP précédentes. On remonte rapidement 2 équipes qui nous encouragent très sportivement. L’arrivée approche. On a l'impression de courir à 16km/h mais en fait on est juste 10 LOL !!
En regardant ma montre, je dis à JMB qu'on va pouvoir passer sous les 9h si on force un peu l'allure. On arrive à faire des pointes à 13km/h pour doubler une autre équipe au bout du rouleau et qui marche. Nous remontons vers l’arche d’arrivée. Main dans la main nous franchissons la ligne après 8h59’40 d’effort.



On est tous les 2 aux bords des larmes tellement on a vécu qqch de fort durant cette longue journée ensemble. Une sacré accolade et voilà qu'on voit arriver les 2 autres équipes de l'Asvel douchées et habillées qui nous annoncent qu'elles n'ont pu finir …
On a formé un super duo avec Jean-Marc en s'épaulant et en ayant eu peut être la chance de porter la casquette de leader chacun son tour pendant les coups de moins bien du copain.


MERCI MON POTE pour ton soutien moral, tes encouragements et ton amitié qui ont été la clé de notre succès : t'es vraiment un grand sportif avec une humilité et une mentalité au top !! Je remets le couvert avec toi quand tu veux ;-))

MERCI à ma ptite femme pour me laisser vivre des moments pareils, tu es une femme exceptionnelle et je mesure la chance que j'ai de t'avoir … je t'aime.



mercredi 11 juin 2014

HALF DOUSSARD

ile un an après mon opération cardiaque, me voici au départ d'un triathlon 70.3 soit un Half Ironman … celui de Doussard (74).
Donc pas de pression inutile, je suis là avec une dizaine de gars de l'Asvel juste pour le plaisir de renouer avec la compétition.
L'attente du départ imminent, le retentissement du coup de feu du départ et puis ces 450 bonhomme qui courent et se jettent dans l'eau comme s'il ne fallait nager que 100m : ça m'avait manquer LOL
En pleine prépa Swimrun, j'ai rarement autant nagé donc je me met en 1ère ligne avec l'intention d'envoyer du gros car je ferai moins le malin à vélo … Dès le début, je me sens tout léger trouve mes appuis et tiens la tête de course à vue. Personne ne me double et j'arrive même à doubler qq gars sur la fin. A la sortie de l'eau, on m'annonce 20ème : super content d'avoir nagé à + 4km/h (2km en 29'40) et ça rentre dans le capital confiance pour mon objectif 2014 suisse.
90km de vélo avec 1000m D+ répartis en 6 bosses : c'était la grosse inconnue de la journée en espérant que mes ptites jambes se souviennent de mes années où j'avais du temps pour rouler. Avec ce gros cagnard qui fait mal dans les montées de col, chauffe les épaules comme il faut, j'essaie de boire beaucoup pour ne pas me déshydrater !! Au 20ème km Yo (le prez de l'AsvelTri) me double et on jouera au chat et à la souris jusqu'au 75ème. Il savait que j'avais zéro entrainement alors il envoie du gros sur les 15 derniers et je ne peux vraiment pas le suivre, trop fort pour moi.
Cependant, je suis étonné de ne pas avoir mal aux guibolles en ayant une moyenne de 30,7km/h et je rentre au parc en me disant que je vais le payer à pied...  
 eureusement pour moi il n'y avait pas la distance à pied, juste 18,5km au lieu d'un semi. Mais cette partie course à pied est rendue vraiment compliquée avec cette chaleur et ce parcours exigeant (presque 200m D+) avec peu d'ombre !! A la fin de la première boucle, j'ai pensé à l'abandon car je ne décollais pas du 10 de moy et me disais si je passe sous les 10 je jette l'éponge. A chaque ravito je me mets 1 verre d'eau sur ma casquette et 1 autre sur les bras pour essayer de me rafraichir tellement il faut chaud. Le plus dur est la traversée d'un champ où la végétation rend l'air humide et où on a l'impression d'étouffer de chaleur.
Et miracle, ma foulée est revenue vers le 9ème ne faisant que doubler et en zappant même qq ravitos en courant à 11,5/12 tranquille (pense que c'est le temps que mon corps a mis pour digérer le vélo) !! Du coup, je repars pour le second tour avec entrain et je ne ferai plus de pose aux ravitos : quel pied de doubler tous ces marcheurs LOL




M'a grave donné envie de reprendre le bike en tout cas ... on verra en 2015 pour un IM ;-))
Au final : 5h18'36 et 118ème / 321 finishers










dimanche 27 avril 2014

Semi-Marathon ANNECY


J'ai accepté avec honneur d'être le meneur d'allure de Vinz pour Annecy. Il s'est bien entrainé tout l'hiver et vu ses progrès je lui avais fixé un chrono objectif de 1h50 pour son 1er semi-marathon.

Au fil des mois, il a continué à s'affuter à tel point qu'il me demande de l'emmener sur 1h45 soit 11,5km/h de moy.

Jour J
Vu la météo un peu fraiche, femmes et enfants iront au ciné pendant qu'on coure.
Vinz n'est pas stressé et on fait un mini footing avant d'aller se positionner dans notre sas.

J'essaie de le guider avec quelques slaloms dans le peloton pour pas prendre trop de retard sur l'allure visée et insiste auprès de Vinz pour bien courir le 1er km. Ce sera le seul car je ne ferai que le freiner ensuite pour rester à 5:15 au kilo.
On passe le km10 et Vinz affiche toujours un large sourire et a toujours tendance à s'enflammer en voulant courir trop vite. Comme j'en ai marre de lui tirer le tee-shirt, je lui propose de faire un bilan au km 12. A mi-parcours et malgré mon freinage, il est en avance sur son objectif. Il discute, se permet de faire des blagues aux élites qu'on croise donc je lui propose de passer sur un objectif d'1h40 et d'accélérer progressivement.



Km13, on court à 12,5 et toujours OK le Vinz. Je lui propose alors d'accélérer un peu chaque km jusque l'arrivée.
Km14, on court à 13. Il rougit un peu mais ventile correctement.
Km15, on est à 13,5 mais il ne peut plus parler. Vu qu'il reste tout de même 6km, je le fais redescendre à 12 pendant 1km.
Km 16 à 19, Vinz encaisse mon accélération progressive jusque 14km/h mais commence à être dans le dur !!
Km20, Il a les crocs et ne lâche rien, quelle volonté ce mec, il m'impressionne. On court à 15 et même mon cardio commence à monter mine de rien …
Dernier kilo, on voit l'arrivée mais il a les jambes dures et le cardio au taquet. Je lui gueule dessus et il fait ses ce dernier km au mental. Dernier virage, il est un peu blanc mais il envoie la sauce pour passer la ligne au sprint !! C'est un ouff ce mec …

Résultat : 1h40'56, objectif initial pulvérisé.
Ça m'a fait une bonne sortie longue et surtout un excellent souvenir avec Vinz. Une bonne accolade après la ligne d'arrivée qui scelle notre amitié : à refaire quand tu veux mon pote ;-))
 
 
-> Ma trace GPS = http://connect.garmin.com/activity/488857678


                                           

dimanche 23 février 2014

B&R AVEIZE


Depuis quelques temps maintenant, je cours avec Stef lors de mes passages sur Annecy pour faire un peu de D+ et j'avais envie de lui faire découvrir un sport enchainé.

Il est partant et nous voilà inscrit sur ce B&R d'Aveize de 16km bien vallonné et plutôt technique pour les VTTistes.
Il arrive la veille avec sa smala chez moi et avec le VTT de son padre.

Le jour J, il fait froid mais on aura le droit à un super soleil donc j'opte pour un tee-shirt (quitte à avoir un peu froid avant le départ) car le cœur va bien monter.

C'est parti avec un tour de stade avant de rejoindre Stef qui est resté avec le VTT puisque je me charge de cette partie. Je laisse partir tous les kékés au taquet en me disant que je les aurais sur la distance et surtout parce que je n'ai pas la caisse pour partir en trombe comme ça.



1er tour me semble interminable avec un passage en forêt hyper dur et mal négocié car Stef est vraiment fort quand ça monte et me laisse en galère avec le VTT. Au 2ème tour faudra pousser tous les 2. Malgré ça, on garde le moral car on ne fait que doubler et peu d'équipe nous rattrapent.



2ème tour bien plus facile bizarrement : j'suis vraiment fait pour le long moi !! Ave Stef, on gère super bien la montée dans la forêt et les relais VTT. Sur le macadam, j'envoie la sauce à pied pour croquer qq équipes et Stef s'occupe d'enrhumer sur les parties typées trail : il est fort le bougre car je n'arrive pas à le suivre avec le VTT.

Arrivée en vue, on est bien calmé mais on se dit qu'avec un 3ème tour on aurait encore grappillé qq places. Pas grave, l'important était de passer un bon moment entre potes et on a kiffé tous les 2, donc à refaire. De bons souvenirs comme ça soudent l'amitié !!

Résultat : 1h10 et 33ème/86 équipes finisher.
-> Ma trace GPS : http://connect.garmin.com/activity/450098014


                         

mercredi 15 janvier 2014

Planning 2014


Même si l'envie ne manque pas, 2014 ne me permettra pas de m'entrainer pour faire une grosse saison de tri sachant que je reprends sérieusement l'entrainement que maintenant après 3 mois OFF et 3 mois de sport tout doux ET que j'ai beaucoup de bricolage à faire avec ma maison neuve dans laquelle j'ai emménagé mi-décembre 2013.

Donc, ce sera une année plaisir tournée vers la càp et la nat. Avec Jean-Marc un pote de l'AsvelTri, on s'est inscrit sur la 1ère édition du SwimRun Suisse le 12/07 prochain qui sera notre objectif annuel après un ptit test sur le half de Doussard pour voir si je sais toujours triathlonner ;-))

Une fin 2014 orientée càp encore avec le délire du Mudday Lyon, un défi sub70 sur le Paris-Versailles et ma 3ème Sainté …


DATE TYPE DISTANCE LIEU SITE
23-févr. R&B 16 69 Aveize
,



27-avr. cap semi 74 Annecy
,



08-juin tri Half 74 Doussard
22-juin aquathlon S 69 Anse
,



12-juil. SwimRun 52 SUISSE Engadin (St Moritz)
,



24-août tri M 74 Passy
,



06-sept. Mudday 13 38
21-sept. tri S 69 Miribel
27-sept. cap 16 75 Paris-Versailles
,



07-déc. trail 72 42/69 St Etienne-Lyon